Bacs : C ou D Niveau : Bac+7

Débouchés : En hausse

Salaire : Si vous êtes propriétaire, c’est en fonction de vos ventes. Si vous êtes employés, à partir de 150 000fcfa. C’est un métier libéral qui offre beaucoup d’avantages.

 

Son job

Le pharmacien allie conseil et commerce. Certes, il commande des produits, agence ses rayonnages et gère ses stocks comme n’importe quel commerçant. Mais, sa marchandise, ce sont des médicaments, des pro­duits pas comme les autres, dont il est tenu de connaître la composition, les effets secondaires, les contre indications et la posologie. Sa fonction de conseil auprès des malades et de contrôle des prescriptions médicales restent toujours essentielle. De même, il sait identifier une erreur sur une ordonnance. Sa grande responsabilité n’en fait pas un commerçant ordi­naire. Sans compter qu’il peut effectuer des actes de premiers secours, assurer des gardes de nuit. Il peut aussi exercer dans l’industrie, en labora­toire d’analyses biomédicales, et en hôpital.

 

Sa formation

Les études de pharmacie débutent par une licence de santé commune aux études de médecine, pharmacie, chirurgien.,.L’accès se fait unique­ment par voie de concours. A partir de la cinquième année, vous effectuez des stages en milieu hospitalier. Ensuite, vous avez le choix entre le cycle long (4ans) et le cycle court (1an), suffisant lorsque l’on se destine à l’office.

 

Ses qualités

>      Sens du contact et capacité d’écoute

>      Disponibilité

NB : Certains pharmaciens sont également herboristes. Un herboriste cultive, récolte, sèche et conserve des plantes médicinales pour en extraire les priorités curatives et surtout préventives. Puis il les conseille aux parents selon leurs maux.

Bacs : A, ESF, C, D Niveau : bac+3

Débouchés : en hausse

Salaire : 100.000 à 200.000Fcfa en fin de carrière + les avantages.

 

Son job

Les nuits blanches au chevet d’un malade, les efforts physiques pour soulever des corps endormis, les infirmiers connaissent : perfusion, prises de sang, pansements, injections, prise de tension, thermomètre constituent leur quotidien. À l’hôpital, rien ne pourrait tourner sans eux. Utiles, ils le

sont dans tous les domaines, et bien souvent, les médecins se reposent sur eux pour évaluer l’état général des patients, dont ils sont plus proches. De la psychiatrie à la pédiatrie, en passant par la médecine générale ou les urgences, ils sont présents dans tous les services et dispensent les soins prescrits par les médecins, tout en restant à l’écoute des malades.

 

Sa formation

Pour exercer, il faut être titulaire du diplôme d’état d’infirmier, qui se prépare dans plusieurs écoles d’infirmiers publiques et privée. L’admission se fait sur concours après le bac, sur des épreuves de culture générale, des tests psychologiques et un entretien. La formation dure trois ans. Les stages en milieu hospitalier représentent environ 50% du temps. L’infirmier diplômé a la responsabilité de suivre une année de spécialisation en puéri­culture, ou bien comme infirmier anesthésiste ou de bloc opératoire après deux années d’expérience professionnelle.

 

Ses qualités

>     Résistance physique et nerveuse

>     Sens des relations humaines

>     Goût du travail en équipe.

Bacs : C, D Niveau : bac+8

 

Débouchés : importants

 

Salaire : 200.000 à 350.000Fcfa en fin de carrière en plus des avantages.

 

Son job

Le travail quotidien du médecin généraliste consiste à écouter et exa­miner son patient : auscultation, prise de tension et température, questions sur les douleurs, les antécédents, l’hygiène de vie, les problèmes profes­sionnels ou personnels etc. tout est à prendre en considération : des mala­dies différentes peuvent avoir des symptômes identiques. Puis, il établit un, diagnostic et prescrit un traitement. Il peut demander des examens com­plémentaires (radio, analyses...) et adresser le malade à un spécialiste. Le médecin généraliste peut travailler en libéral, mais l’installation demande des investissements importants et la constitution d’une clientèle. Il peut aussi être salarié.

 

Sa formation

Au Cameroun, la formation des médecins se fait dans les différentes facultés de médecine des universités d’état. Des universités privées ou certaines écoles de formation spécialisées. Exemple :

FMSB (faculté de médecine et sciences biomédicales)

FMSP (faculté de médecine et sciences pharmaceutique)

FHS (faculty of health sciences Buéa)

UDM (université des montagnes)

ISTM (de Nkol-Odom- Messassi Yaoundé)

L’accès en première année dans toutes ces écoles se fait uniquement par concours et la formation dure 8 ans. À l’issue du second cycle, vous passez les épreuves classantes nationales pour préparer des capacités en médecine : toxicomanie, allergologie, etc.

 

Ses qualités

>     Capacité d’écoute et curiosité

>     Goût des contacts humains

>     Forte capacité de travail

Bacs : C, D Niveau : bac+2 à bac +3

Débouchés : modérés

Salaire : 100.000 à 200.000Fcfa plus avantages

 

Son job

C’est grâce au technicien d’analyses biomédicales que l’on connaît le taux d’albumine dans les urines et qu’on identifie la présence d’un virus dans le sang. Il intervient sur prescription du médecin, et son travail con­siste à récupérer le sang, les urines ou les tissus cellulaires du patient et à les analyser pour dépister une maladie, confirmer ou infirmer un diagnos­tic, ajuster le traitement médical d’une pathologie. C’est un travail délicat qui exige de manipuler des produits dangereux, et qui le met en contact permanent avec des microbes. Il exécute ses analyses manuellement ou à l’aide d’appareils automatiques. Une fois le prélèvement et les analyses effectués, il transmet les résultats au responsable de laboratoire chargé de les interpréter. Il peut aussi assurer le suivi des patients sur le plan théra­peutique, mais aussi faire de la recherche, ou être spécialisé : l’hématologie, la biochimie, la bactériologie, la parasitologie, la virolo­gie...etc.

 

Sa formation

Plusieurs diplômes permettent d’exercer ce métier. Mais le diplôme de référence reste le diplôme d’état d’analyses biomédicales. Accessible sur concours, il se prépare en trois ans dans les facultés de médecine ou les centres de formations agrées et reconnus par l’Etat.

 

Ses qualités

>     Précision et méthode

>     Sens de l’observation

>     Tact et disponibilité

Réussir son concours

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