Bacs : toutes séries Niveau : bac+5

Salaire de base : 170 000 en début de carrière (grade de sous lieutenant)

Débouchés : modérés (dépend de l’état)

 

Son job

Sous cette appellation se cachent de dizaines de métiers. Seul point commun : le rôle d’encadrement. D’un côté, les navigants. Ce corps com­prend principalement des pilotes de chasse, de transport ou d’hélicoptère, et des navigateurs officiers systèmes d’armes. Ces derniers font équipe avec les pilotes à qui ils communiquent les données et les instructions né­cessaires, grâce à l’utilisation de techniques de pointe (ordinateurs de bord, radars, données fournies par satellites). Les « non navigants » eux, sont les plus nombreux : pour un ilote en vol, on compte 40 à 60 spécialistes au sol. Il s’agit des officiers mécaniciens, les officiers des bases de l’air, qui sont chargés du contrôle de la circulation aérienne, de la protection et de la dé­fense de la base, des renseignements et des infrastructures. C’est le corps le plus hétéroclite, car il comprend aussi bien des fusiliers commandos que des contrôleurs aériens, des spécialistes du renseignement que des ges­tionnaires. Enfin, ce corps compte aussi les commissaires de l’air, officiers administrateurs qui exercent des fonctions logistiques, juridiques et finan­cières. Les recrutements se font chaque année au mois de novembre.

 

Sa formation

Titulaire d’un bac+1, généraliste ou technicien, vous pouvez présenter le concours de l’EMIA qui forme en général les officiers supérieurs de l’armée. Au sortir de l’école, les meilleurs candidats choisissent le corps où ils souhaitent exercer.

 

Ses qualités

>      Mobilité et dévouement

>      Sens du travail en équipe

>      Résistance physique et rigueur

Les métiers de la défense et de la sécurité nationale : un titre tout indiqué pour qui désire assurer la sécurité du territoire et servir ses intérêts ! Car le recru­tement dans l’armée et la gendarmerie ne connaît pas de crise : 8000 emplois sont à saisir chaque année. Avec de nombreuses spécialités répondant aux technologies les plus modernes. Chaque année, au moins 5000 jeunes sont intégrés en tant que militaire de rang ou sous-officier, la relève des générations partant à la retraite est assurée. Même si les diplômes techniques restent appréciés dans certaines spécia­lités, le niveau d’entrée s’élève en raison de la technicité des métiers. Quel que soit le corps de l’armée choisi, l’ascenseur social fonctionne bien. Un militaire de rang, un gendarme ou un gardien de la paix a toutes les chances de grimper dans la hiérarchie par le biais des concours internes et des formations qualifiantes.

Nous vous invitons ici à découvrir les différents métiers autour de six grandes familles :

 

1) L’armée de terre

Métiers : Chef d’équipe de risques technologiques, chef de char, , expert en systèmes d’information et télécommunications, grenadier-voltigeur, pilote de transport ou d’hélicoptère, spécialiste drones, technicien de maintenance en arme­ment, technicien en maintenance des réseaux informatiques, tireur missile, médecin militaire...

2) L’armée de l’air

Métiers: Contrôleur de la navigation aérienne, contrôleur de la défense aérienne, fusilier commando, mécanicien avionique, pompier de l’air, navigateur officier systèmes d’armes, pilote de chasse, pilote de transport, spécialiste des systèmes de détection et traitement de l’information...

3) La marine nationale

Métiers: Détecteur anti-sous-marin, fusilier marin, manoeuvrier, méca­nicien d’armes, navigateur timonier, pilote de l’aéronautique navale, plongeur démi­neur, spécialiste énergie nucléaire, médecin militaire...

4) La gendarmerie nationale

Métiers: Cavalier de la garde présidentielle, gendarme en unité de re­cherche, gendarme mobile, pilote de voiture d’intervention, enquêteur judiciaire

5) Les sapeurs pompiers

Métiers: Agent de renseignement opérationnel, sapeur-pompier, ambu­lancier, technicien ou mécanicien automobile...

6) La police nationale

Métiers: gardien de la paix, inspecteur, officier, commissaire, enquêteur judiciaire, technicien de la police scientifique, agent de renseignement opérationnel.

Bacs : généraux

Niveau : bac+3 à bac+5

Salaire : 180 000 avec avantages sur le terrain.

Débouchés : modérés (dépend de l’état)

 

Son job :

Le commissaire de police cordonne et suit le travail de recherche et d’investigation de ses officiers. Mais, en dehors des gros coups, il a peu de temps d’aller sur le terrain. Son job à lui : faire tourner le commissariat. L’officier de police quant à lui, est l’homme du terrain, celui qui mène l’enquête, commande les opérations, participe aux planques, procède aux interpellations, assure filatures et rondes...l’officier de police partage ainsi son temps entre les interpellations et les enquêtes dans son bureau au commissariat. Il appartient au corps de commandement et d’encadrement de la police nationale, et a donc le rôle de manager envers les inspecteurs et les gardiens de la paix de son service. Sa mission varie selon qu’il tra­vaille pour le service de la sécurité publique, la police judiciaire, les compa­gnies républicaines de sécurité, la police des frontières, l’inspection géné­rale de la police nationale ou encore le service de protection des diplo­mates et des hautes personnalités.

 

Sa formation

De sérieuses connaissances en droit (au moins une licence et une bonne formation physique sont les deux sésames du concours de l’école nationale supérieure de police (ENSP). La formation des commissaires et officiers durent deux ans. Elle est constituée des enseignements théoriques et pratiques. A l’issue de cette formation, vous êtes stagiaire durant 1an, puis titularisé.

 

Ses qualités

>     Disponibilité

>     Sang froid et réactivité

Bonne condition physique

Magistrat (juges): On distingue deux categories de magistrats : les magistrats du « parquet » (procureur ou substitut) qui sont placés sous l’autorité du garde des sceaux et qui engagent des poursuites à l’encontre de ceux qui enfreignent la loi. Les magistrats du « siège », quant à eux, sont indépendants et portent le nom de « juges » parce qu’ils rendent des jugements sur les litiges qui leur sont soumis. On distingue plusieurs types de juges : d’instance, d’application des peines, des enfants, aux affaires familiales...qui ont tous des missions spécifiques.

Substitut du procureur : Ce magistrat du parquet assiste le pro­cureur de la république pour défendre l’intérêt public. Il intervient tout au long du processus judiciaire. Il dirige l’action de ia police judiciaire dans le cadre d’une enquête. En matière pénale, il est le destinataire de toutes les plaintes. C’est lui qui décide de donner suite à une affaire. Lors du procès, il devient le représentant du ministère public et demande, en fin de réquisi­toire, une peine pour l’accusé. Après la condamnation, il assure l’exécution de la peine. Mais son rôle ne se limite pas à la répression : il veille aussi au maintien du tissu économique et social, il contribue à défendre les adminis­trés en participant aux réunions des administrations.

Greffier adjoint : Nommé auprès d’une juridiction, il gère les dos­siers pour les magistrats. En bon secrétaire, il enregistre les affaires, rédige les actes les actes et assemble les pièces. A lui aussi de prévenir les diffé­rentes parties des dates d’audience. Sa principale tâche consiste à authentifier les décisions de justice. Présent à toutes les étapes de la procédure, ce fonctionnaire de justice est le garant des arbitrages. Il retranscrit officiel­lement des débats lors d’un procès, note les déclarations des uns et des autres à la demande des avocats ou des magistrats. C’est lui qui rédige les arrêts du tribunal et dresse les procès verbaux.

Greffier en chef : Il est le chef administratif du tribunal. Il est chargé de l’affectation des personnels, participe à l’élaboration du budget, en assure l’exécution et veille à la gestion du matériel, des locaux et de l’équipement. Il coordonne le travail des différents services. Il est le conser­vateur des minutes (originaux des jugements) et veille à la bonne tenue des casiers judiciaires.

Huissier'de justice : Il a, comme officier ministériel, le monopole de l’exécution des décisions de justice et des actes notariés. Il est chargé de signifier les actes de procédure (jugement de divorce, mise en demeure de payer...) et de procéder à l’exécution forcée des titres exécutoires, no­tamment des décisions de justice (saisies, expulsions...). Il peut également jouer un rôle de conseil en matière juridique auprès des entreprises. Il peut exercer seul lorsqu’il est titulaire d’un office, ou au sein d’une société civile professionnelle.

Juriste d'entreprise : Sa mission consiste à défendre les intérêts de l’entreprise pour laquelle il travaille et à assurer sa sécurité juridique. Il ne se contente pas de vérifier la légalité des contrats, il participe à leur élaboration et participe ainsi aux négociations commerciales. Il intervient également dans le règlement des litiges que l’entreprise peut rencontrer et veille au respect de la législation à l’intérieur de l’entreprise. Il intervient en tant que conseil pour toutes les décisions ayant une implication juridique.

Avoue : Il exerce uniquement en matière civile. Il intervient lors­qu’un plaideur fait appel d’une décision de justice devant la cour d’appel. Il est chargé de faire tous les actes nécessaires à la procédure (assignation, signification d’arrêt...) et de faire connaître les prétentions de son client. Il n’a pas de clientèle propre. Pour exercer, il doit acheter une charge avec l’accord du ministère de la justice.

Le clerc de notaire: Il prépare, rédige, effectue des recherches et fait authentifier la actes notariés (achats, ventes, successions...)

Réussir son concours

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